Cancer du côlon : maladie, diagnostic et chirurgie

Cancer du côlon : maladie, diagnostic et chirurgie

Le cancer du côlon est extrêmement fréquent au canada. Cependant, les progrès de la médecine permettent aujourd’hui de le traiter au mieux, et de le guérir dans une grande proportion de cas.

De la suspicion au diagnostic

Les symptômes du cancer du côlon peuvent être digestifs à l’instar des rectorragies. Parallèlement, le patient peut observer des douleurs abdominales anormales ou encore des troubles du transit.

Le maitre examen pour le diagnostic reste une endoscopie digestive basse, encore appelée coloscopie. Au terme de la coloscopie, le diagnostic est posé et confirmé par un gastroentérologue qui orientera le patient vers un chirurgien si nécessaire.

Si le diagnostic détecte un polype, il devra être enlevé. On ne peut dire qu’un polype est cancéreux qu’à l’interprétation des résultats de l’histologie. Autrement, on prélèvera un fragment de cette tumeur qui sera analysé au microscope par un spécialiste, notamment un médecin anatomopathologiste. C’est lui qui va poser le diagnostic formel du cancer du côlon.

Si les résultats font plutôt état d’une lésion, il faudra passer par l’étape fondamentale qui est la biopsie, pour valider le diagnostic de tumeur.

La prise en charge du patient

La prise en charge d’un malade atteint d’un cancer colique ou rectal s’opère sur plusieurs étapes. La première est celle de la consultation avec le chirurgien. Lors de cette consultation, il faut expliquer la maladie, expliquer la prise en charge qu’elle va nécessiter, et en particulier, la nécessité ou non d’un traitement avant l’opération à titre de radiothérapie ou de chimiothérapie, soit les deux.

Le chirurgien va ainsi réaliser un examen clinique complet, c’est-à-dire va examiner entièrement son patient et apprécier les possibilités chirurgicales. Ensuite, il va prescrire un bilan radiologique et biologique pour apprécier le degré d’extension du cancer.

Le traitement de référence reste l’acte chirurgical qui consiste en la résection de la tumeur colique. Elle consiste à retirer la portion de colon où se situe la tumeur ainsi que tous les ganglions qui se situent dans le territoire de drainage. Cette intervention est concise dans le geste lui-même, mais aussi dans la prise en charge secondaire

Approche psychologique et psychiatrique

Le psychiatre ou le psychologues intervient au début du parcours de soins, éventuellement en cas de refus de traitement après annonce et explication du projet thérapeutique.  Par exemple à Montréal c’est psychologues à domicile qui intervient pour l’évaluation des patients après un refus de soins consiste à s’assurer que le refus n’est pas guidé par une éventuelle pathologie psychiatrique.

Le bilan post opératoire

L’étape post opératoire fondamentale est celle de l’étude histologique de la pièce opératoire. Bien que le cancer ait été effectivement retiré, il faut savoir à présent si le cancer est très évolué au niveau de la paroi du côlon et surtout s’il existe un envahissement ganglionnaire. Si les ganglions sont atteints, on sait alors que le risque de récidive, soit local soit à distance sous forme métastatique, est très important. À ce moment-là, l’acte chirurgical ne suffit pas pour guérir le patient, il faut absolument lui proposer une chimiothérapie.

Autrefois, la prise en charge du cancer colique ou rectal reposait sur le chirurgien seul. De nos jours, plusieurs spécialistes s’y mêlent, du gastroentérologue au chirurgien en passant par le radiologue, l’oncologue, le radiothérapeute et l’anatomopathologiste.