L’accompagnement psychologique d’une personne victime d’un accident

Dans le cadre d’un accident, souvent grave, la victime est généralement conduite le plus vite possible auprès de l’hôpital ou du service de santé le plus proche. En effet, il est très rare que la personne blessée puisse choisir elle-même le lieu de son hospitalisation. Exception faite de la victime encore consciente et capable de raisonner normalement et de s’exprimer.

Prise en charge de l’hôpital

Une fois arrivé à l’hôpital, le blessé est immédiatement reçu par le service des urgences de l’établissement et en fonction de plusieurs paramètres comme la gravité du traumatisme ou le nombre de patients présents ou arrivés en même temps (accident de la route, incendie d’immeuble, etc.). Il sera mis en attente ou non, même s’il est parfaitement légitime que bon nombre de personnes éprouvent le besoin d’être reçus dans la foulée. Bien entendu, l’attente dépend aussi de l’évolution de l’état du patient et de la décision du médecin responsable.

Une fois pris en main, vient alors ce qu’on appelle « l’accueil infirmier » où la victime se voit prodiguer les premiers soins comme la mise en place d’un sérum physiologique afin de garder la veine en attendant les prescriptions du médecin, la mise place d’une attelle pour les fractures ou tout simplement les pansements. C’est aussi à ce moment que l’infirmier vérifie les constantes vitales de la personne (pouls, tension artérielle, température si besoin, etc.).

Enfin, dès qu’une chambre ou une salle se libère ou est prête et qu’un médecin est disponible, la consultation médicale du médecin débute afin de déboucher sur un diagnostic envoyant le patient faire différentes analyses, imageries médicales ou encore si besoin, une intervention chirurgicale d’urgence.

L’accompagnement psychologique

Enfin « sorti d’affaire » dans la salle de réveil ou dans sa chambre, un long chemin attend encore la victime, celui de l’accompagnement psychologique.

En effet, une fois guéri de ses blessures physiques, la victime commence à reprendre conscience de ce qui lui est arrivé. Elle ne pourra s’empêcher de vivre et de revivre les souvenirs de l’accident qui hantent de plus en plus son esprit. Elle peut même faire des cauchemars : c’est le psychotraumatisme.

Afin de palier à cela, le principal remède est l’entourage direct (proches, amis, famille). Il faut être à l’écoute du psychotraumatisé, lui redonner confiance, l’encourager à tourner la page ou si besoin, fréquenter un groupe de soutien, ne pas banaliser son cas, l’accompagner dans les différentes démarches administratives afin de porter plainte ou même lui conseiller de consulter un professionnel (psychologue). Il faut lui laisser le temps d’accepter ce qui s’est passé puis plus tard, de ne plus se considérer comme une victime.

Bien plus tard, une fois l’état de la personne stabilisé, on peut commencer à penser à pratiquer l’expertise pour les assurances ou la justice.

Le retour à la maison

Outre le problème psychotraumatique, la personne victime d’un accident peut aussi être victime d’un handicap physique temporaire, ce qui lui oblige à avoir recours à de simples appareils médicaux comme les béquilles pour sa mobilité ou d’autres gadgets plus sophistiqués, dépendant de la gravité du traumatisme.

Fort heureusement, plusieurs plateformes de nos jours œuvrent dans la location d’équipements médicaux utiles aux personnes victimes d’accidents. On peut trouver des triporteurs ou des quadriporteurs, des fauteuils roulants, des déambulateurs, des chaises geriatrique pour patients, des sièges pour le bain ou même des lits d’hôpital. Les offres sont nombreuses et la période de location ainsi que les frais y afférents peuvent être adaptés en fonction des besoins de la personne victime de l’accident.

Outre la location, les installations, la réparation, l’entretien ou une assistance 24h/24 en cas de problème du matériel font aussi partie des diverses prestations proposées par ses enseignes afin de garantir le plus possible une rééducation calme et sans grande difficulté aux patients.