Aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines échographies révèlent un fœtus qui suce déjà son pouce même étant encore dans le ventre de sa mère. C’est un phénomène naturel remarquable. Une fois mis au monde, les nourrissons sont également très nombreux à sucer leur pouce de manière instinctive. C’est un moyen facile et rapide de se rassurer, de se calmer et d’acquérir plus facilement le sommeil. Mais pourquoi le bébé ressent-il naturellement le besoin de sucer son pouce ou une tétine ?
La succion chez le fœtus
Abordons d’abord le cas du fœtus qui est déjà capable de sucer son pouce en étant dans l’utérus de sa mère. C’est un phénomène remarquable mais explicable. L’instinct de succion se développe rapidement chez le fœtus. A la fin du premier trimestre, le fœtus commence à téter sa main ou ses pieds et même son cordon ombilical. Rassurez-vous, il n’y a aucun mal à ce que le fœtus suce déjà son pouce. La succion du pouce révèle que le système psychomoteur de bébé se développe très bien. C’est grâce à cela que l’enfant pourra bénéficier d’une maturation normale. Etant donné que c’est un phénomène qui apparait au cours du premier trimestre, l’embryon est considéré comme mature du point de vue physiologique.
Un besoin inné de téter chez le nourrisson
Lorsqu’il est né, instinctivement, le nourrisson va mettre son pouce dans sa bouche et commencer à le sucer. C’est un reflexe tout à fait normal. La majorité des nouveau-nés sucent leur pouce, d’autres tètent le côté de la main, certains sucent le majeur ou l’index. Cela varie en fonction du caractère du nourrisson. Lorsqu’on remplace le pouce par une tétine, automatiquement, le bébé va suçoter la tétine. Certains parents préfèrent laisser bébé sucer son pouce et d’autres choisissent d’avoir recours à une tétine ou à une sucette. En effet, au cours de l’observation du nouveau-né au quotidien, il est facile de remarquer que même si le bébé s’agite autant, qu’il pleure, etc., une fois qu’il a le pouce dans la bouche, il se calme presque automatiquement. Cela montre que la succion est un besoin chez le nouveau-né
Sucer réconforte l’enfant
A un âge plus avancé, la succion n’est plus perçue comme un instinct. A partir de 2 ans, on qualifie la succion comme un moyen de consolation et de réconfort pour l’enfant. Un pédiatre américain, connu sous le nom de Thomas Berry Brazelton, a affirmé que la succion est une ressource rare que l’enfant a à sa disposition pour pouvoir se protéger, se consoler et se rassurer de manière autonome. Il n’est donc pas rare que l’enfant continue la succion jusqu’à ses 5 ans. C’est un cas qui touche 10 % des enfants de nos jours. D’autres, 40 % s’arrêtent à 2 ans. Par ailleurs, il n’est pas très recommandé de laisser l’enfant sucer aussi longtemps. Il n’y a pas d’âge précis pour faire arrêter son enfant à la succion du pouce ou de la tétine.
Pourquoi et comment stopper le reflexe de succion ?
Les professionnels comme ce dentiste à Hull conseillent l’arrêt de la succion du pouce ou de la tétine le plus tôt possible. En effet, la succion prolongée du pouce peut provoquer divers problèmes dont la malposition dentaire (#cf dentistela.ca) ou la position anormale de la mâchoire. Les malpositions dentaires peuvent être, soit les dents du haut qui sont trop en avant, soit ce sont celles du bas qui le sont, soit un écart important existe entre les dents. Pour la mâchoire, l’absence de pression de la langue sur la voûte du palais entraîne la déformation des maxillaires. Cette déformation de la mâchoire peut s’accompagner ou non de mauvais positionnement des dents.
Je travaille également sur la nutrition cellulaire active (concept du docteur Lagarde, fondateur des laboratoires Nutergia). Je vous réapprends à bien manger (rééducation alimentaire) en respectant vos besoins nutritionnels et sans interdit alimentaire. Je vous apprends à bien connaître les aliments grâce à des fiches sur tous les groupes alimentaires. Je vous donne plus de 100 recettes diététiques, équilibrées et savoureuses. Je vous donne un coup de pouce supplémentaire grâce à l’aroma-phytothérapie ou à la nutrithérapie (si je juge cette aide utile dans votre cas).