Ces protéines qui nous veulent du bien

Alors, après de nombreux mois d’inactivité sur ce blog, me revoici avec de nombreux conseils et un livre qui sortira, je l’espère, pour les beaux jours.

Un peu plus de deux ans de libéral et déjà un livre ? Si ce n’est pas mon expérience qui a intéressé mon éditeur, alors qu’est-ce ? Peut-être ma vision décalée des choses ? Peut-être parce que je m’efforce de connaître chaque intérêt financier qui se cache derrière des recommandations nutritionnelles par exemple ?

Je vous parlerai aujourd’hui des protéines végétales. On sait que les protéines se trouvent dans la viande (boeuf, poulet, dinde, porc, gibier, mouton, etc. et même dans le… cheval), dans le poisson, dans les oeufs et dans les produits laitiers. Jusque là, tout va bien. Mais quand il s’agit de parler des protéines végétales, le sujet devient plus ardu tout simplement parce que la population est très mal informée vu que le PNNS n’explique rien sur le sujet.

Quelques exemples (liste non exhaustive) :

  • 1 steak de soja* = 15 g de protéines d’excellente qualité
  • 100 g de tofu* : 12 g de protéines d’excellente qualité
  • 250 g de légumes secs cuits = 20 g de protéines de « mauvaise »qualité  mais qui s’avère excellente si vous y associez une céréale dans la journée ou des protéines de bonne qualité.
  • 100 g de seitan* (protéine de blé) = 25 g de protéines (y associer au sein de la journée des protéines de bonne qualité ou des légumes secs)
  • 250 g de quinoa cuit = 15 g de protéines (excellente qualité)
  • 250 g de sarrasin* cuit = 13 g de protéines (excellente qualité)

Valeur de référence : 1 steak de 100 g de boeuf = 18 g de protéines

* Le seitan, le tofu et le sarrasin sont disponibles en magasin bio ou dans les rayons diététiques des supermarchés.

Quels sont leurs intérêts ? Elles sont peu acidifiantes lorsqu’elles se dégradent dans l’organisme, ce qui tempère l’acidose chronique provoquée par une alimentation « moderne », elle-même responsable entre autres du boom de l’ostéoprose dans les pays développés. Les aliments qui en contiennent sont riches en fibres (en plus d’être riches en vitamines et minéraux), ce qui accroit la satiété et donne un véritable coup de pouce dans les régimes amincissants . Les légumes secs, le quinoa, le sarrasin sont des féculents à index glycémique bas, ce qui est particulièrement intéressant pour les diabétiques. Enfin, autre intérêt majeur, les protéines végétales sont plus écologiques. Quelques chiffres : Pour produire 1kcal d’origine animale, il faut mobiliser 4 à 11 kcal d’origine végétale (a l’échelle planétaire, cela représente un gaspillage des ressources). Pour obtenir 100 g de viande de boeuf il faut l’équivalent de 1500 L d’eau tandis qu’il en faut 10 fois moins pour « fabriquer » la même quantité de céréales (source : FAO). Enfin 1 kg de viande peut être l’équivalent en CO2 d’un aller-retour Paris-Marseille en voiture.

N’hésitez donc plus à végétaliser votre assiette de temps en temps !